Un parcours gaulliste

C’est à l’occasion du traité de Maastricht que Nicolas Dupont Aignan s’engage pour une Europe des peuples au côté de Philippe Séguin et de Charles Pasqua pour le NON. Il mène une campagne de terrain afin de convaincre les français que l’Euro est une très mauvaise affaire pour la France – ce qui est aujourd’hui démontré – et que ce traité dévoie la belle idée européenne respectueuse des peuples et des Nations européennes.

Après avoir été été élu député en 1997, il rejoint Philippe Séguin à la direction du RPR afin de défendre une Autre Politique. En 1999, il dénonce les conséquences du traité d’Amsterdam qui prive la France de sa souveraineté en matière d’immigration et préfère démissionner de ces fonctions plutôt que de cautionner ce traité. Aux élections européennes, il fait le choix de soutenir la liste de Philippe de Villiers, Charles Pasqua et Marie-France Garraud, qui termine devant le RPR.

Suite à la victoire de Jacques Chirac en 2002, il participe avec vigilance à la création de l’UMP. Déterminé à défendre les idées gaullistes et républicaines, il se présente à la présidence du parti afin de mettre en avant les thèmes de justice sociale et du respect de la souveraineté.

Le choix du courage et de l’indépendance

En 2005 et contre les consignes de l’UMP, NDA prend position pour le non à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne. Cette campagne le révèle sur la scène nationale où il est un chef de file du non et tient des meetings aussi bien avec Philippe de Villiers que Jean Pierre Chevènement.

En janvier 2007, il quitte l’UMP à la veille de l’investiture de Nicolas Sarkozy, afin de marquer son refus de revenir sur le vote des français et de faire ratifier par le parlement le futur traité de Lisbonne.

Afin de poursuivre son combat pour une France libre, il instaure son mouvement Debout la République comme un véritable parti politique qui regroupe des gaullistes et des républicains de tout bord attaché à l’indépendance de la France . En seulement, deux élections (européennes 2009 et régionales de 2010) NDA installe son parti comme une force montante sur la scène politique

En 2012, il se lance tôt dans la course à l’élection présidentielle afin de pouvoir collecter les 500 parrainages de maires, malgré les pressions et les blocages des partis du système.

C’est cette rencontre avec les élus dans nos territoires qui lui permet de déposer le mercredi 7 mars, les 500 parrainages au Conseil Constitutionnel qui lui permettent de présenter aujourd’hui aux Français  son projet pour une France libre.